1. |
Malade super mental
03:22
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Je suis sorti de ma cellule capitonnée
Costume original, camisole déboutonnée
Avec mes cachets, je me suis fait des colliers
Quand je suis sorti j’étais tout étonné
De voir qu’il y a plus fou que moi en toute liberté
Je suis sorti pour faire la bringue
C’est pour ça que j’ai volé toutes ces seringues
Tu sais ce qu'il y a dedans ? Non ?
Un truc de dingue.
Je suis le malade super mental
Rentre dans ma tête faire un tour dans le dédale
Je suis le malade SU-PER-MEN-TAL
J’ai le déclic du neuroleptique
Le sens rythmique d’un épileptique
Les psychiatres m’adorent, je suis un cas clinique
Je suis le gars qui nique les flics, je les fout dans le flou juridique
J’m’en fou moi je suis fou , c’est toi qui panique
Border line ? Moi ? Non, plus maintenant
Je suis passé de l’autre côté, c’est bien plus marrant
J’ai des lyrics, expérimentales
Six mois que je n’ai pas pris mes cachets
L’effet est monumental
Je suis le malade super mental
Méfie-toi de mes paroles elles sont subliminales
Je suis le malade SU-PER-MEN-TAL
Ils ont essayés de me faire une lobotomie
Ils n’ont pas trouvés le chemin y’a trop d’anomalies
Du coup ils se servent de moi pour des cours d’anatomie
Ils n’ont pas compris que je serais mieux en prof de philosophie
Je suis le malade super mental
Ma bande, les psychopathes et schizophrènes en cavale
Je suis le malade SU-PER-MEN-TAL
Je ne comprends pas pourquoi ?
Tout le monde s’inquiète
Quand je raconte à haute voix
Ce qu’il se passe dans ma tête
Je suis le malade super mental
Avec toutes ces voix dans ma tête
J’ai monté une chorale
Une équipe tip top avec ses tics et ses tocs
Et si ça ne marche pas
On fera du hip hop, big up
A tous les asiles
Represent original mental débile
Je suis le malade super mental
Le delirium très mince, chez nous
C’est sport national
Je suis le malade SU-PER-MEN-TAL
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2. |
Mon pays
04:52
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3. |
Quand j'étais petit
03:22
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Quand j’étais petit je rêvais de survoler la terre
Pas dans un avion mais comme un aigle dans les airs
Quand j’étais petit je rêvais d’avoir un fusil laser
Maintenant j’ai grandis et j’ai de rêves qui coûtent moins cher
Maintenant je fantasme sur leurs logements sociaux
J’attends toujours ma place, j’ai pas les amis qu’il faut
Il faut, lécher des culs, serrer des paluches
Devant des petits chefs
Se dégonfler comme une baudruche
Depuis que je suis petit je vis dans un autre monde, où les enfants peuvent voler
Au cœur du cyclone joue à faire de rondes en riant de voir la pluie tomber
Dans les flaques de boue je continue de sauter
C’est pour moi que la pluie les a laissés, je suis passé
Du lance pierre à pierre qui roule, je rêve debout mais continue d’avancer
Quand j’étais petit tout se réglait à la bagarre
Pire ennemi le matin, meilleurs amis le soir, ouais c’était pas rare, de voir
Naître de grandes histoires, le soir, en attendant le car
Quand j’étais petit je tirais sur les couettes des filles
Elles n’avaient pas plus d’importance que mes potes, mon sac de billes
Maintenant les billes on les claques pour les filles
Et les potes d’enfance ont pris de la distance
Depuis que je suis petit je vis dans un autre monde, où les enfants peuvent voler
Au cœur du cyclone joue à faire de rondes en riant de voir la pluie tomber
Dans les flaques de boue je continue de sauter
C’est pour moi que la pluie les a laissés, je suis passé
Du lance pierre à pierre qui roule, je rêve debout mais continue d’avancer
Quand j’étais petit on m’a promis un beau métier
Et si je travaille à l’école, mais on ne m’a pas expliqué
Qu’il fallait bouffer des tonnes de CDD, et ça sur une durée, mec, indéterminée
Quand j’étais petit j’étais du genre dernier de la classe
Le nez par la fenêtre je rêvais de grands espaces
Maintenant j’ai grandis, mes rêves sont tous petits
Petit comme un siège en première classe
Depuis que je suis petit je vis dans un autre monde, où les enfants peuvent voler
Au cœur du cyclone joue à faire de rondes en riant de voir la pluie tomber
Dans les flaques de boue je continue de sauter
C’est pour moi que la pluie les a laissés, je suis passé
Du lance pierre à pierre qui roule, je rêve debout mais continue d’avancer
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4. |
La chance
03:52
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Il y a des matins plein de larmes, aux sourires en bernes
Comme des nuits plein de rêves avec des rires de femmes
Des matins de plaisirs où l’on voit naître la flamme
Et puis les nuits où l’on préférait dormir
Il y a des jours plus lumineux que le souvenir des nuages
Et des nuits encore plus belles, étendu sur la plage
Ses choses si cruelles parce qu’on croit que ça passe avec l’âge
Mais c’est notre innocence que l’on tait, entre nous on se ravage
Il y a des mois qui n’en finisse plus et les années passent trop vite
On court après ce qu’on veut et pour les autres il y a délit de fuite
C’est le moment du bilan et je n’ai pas toujours ce que je veux
Il n’y a plus de lumières dans ce que je vois et des fois, je crois que je ne sais plus où je vais
J’en ai fait toujours plus alors que toi tu me voulais moins
C’est ce qui résonne dans nos bouches, c’est un peu, à tous, notre refrain
Et il y a nos gosses qui nous regardent et c’est un peu notre reflet
En fait, on se forge à l’image que l’on se fait
Parce que la chance se provoque et vaque à ses occupations
Alors voguons vers nos rêves en en faisant une vocation
Et puisque la mort n’est qu’une seule issue de la vie et c’est quand on l’aperçoit
Qu’on se dit que la terre c’est le paradis où dieu joue a l’homme pour éprouver sa foi
Parce c’est quand nous mourrons que l’égalité commence
Lorsque l’on n’emporte rien avec soi
Là où nos peurs les plus profondes s’éteignent dans la nuit ou la lumière
C’est toi qui vois
Parce que le ciel pourtant si noir nous laisse briller comme ses étoiles
Et puisqu’il parait que l’on renaît de la poussière qui nous compose
Alors dieu est un poème et vous en êtes les proses
Dieu est un poème et nous en sommes les proses
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5. |
Lundi cool
03:22
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Pourquoi ton calendrier je malmène
Pourquoi mes weekends, sont longs d’une semaine
Pourquoi les secondes et les jours et les heures ne sont jamais les mêmes
Pourquoi ton calendrier le malmène, je crois que j’ai trouvé un autre système
C’est le système lundi cool
C’est ça le lundi cool, on regarde passé la houle
Loin de votre système maboule, tu nous trouve là où y’a pas foule
C’est ça le lundi cool, devant la houle une boule me gratte
J’récupère de mon weekend passé, il a commencé mardi dernier
C’est le système lundi cool
C’est le système lundi cool
C’est ça aussi le lundi cool, on voulait ne pas trop forcer
Du coup on a attendu mercredi pour se réveiller,
Avec la gueule dans le cul moi et a bande on a zoné
S’assurer que le jeudi y’aurait des tétés où se lover
C’est le système lundi cool
Et le vendredi on coule, on se noie dans un verre sans pied
Beaucoup de mojito, quelques bières, Daniels est bien givré
Un verre de plus , un verre de moins
De toute façon je suis déjà bien kavaté
Un verre de plus un verre de moins
De toute façon je ne les ai même pas compté
C’est le système lundi cool
Et le samedi je déboule ça me dit de me défouler
Tous les cinq verres je prends une bière pour me reposer
Je nique les limites de la sobriété et si l’alcool ne fait pas son effet
Je me roule un gros tarpé mal fait en état avancé d’ébriété
Qui fait que je vais pas me coucher
Je vais pas me coucher
Je vais pas me coucher y’a tout le dimanche pour continuer
Et le petit dimanche pour réaffirmer que ma semaine n’est pas prête de commencer
Le lundi c’est vraiment trop cool, il devrait même être férié
Déclaré fête national, comme ça on pourra se reposer
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6. |
Jeune chien fou
03:18
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Jeune chien fou, zone dans Babylone
Fait flipper les bourgeois, en aboyant dans l’interphone
Jeune chien fou en rajoute toujours des tonnes
Quand il raconte ses petits délits, souvent se prend pour Al Capone
Jeune chien fou des fois vole des bagnoles
Conduit missile et tant pis si y’a mort d’homme
Jeune chien fou, tu sais, se fout de tout
Même quand il n’est pas saoul, son avenir reste flou
Tout jeune il était déjà bien saoul, 16 ans
Et un taux d’alcoolémie, fou, qui coulait dans le sang
Du souci pour des parents, loin d’être rentier
Lui se passe de l’accord parental pour aller zoner
Avec les frères du quartier jugés les moins fréquentables
Déjà l’illégal, se cache dans le cartable, et tu sais
L’échec peut vite devenir confortable quand tu commences a croire
Ceux qui te traitent d’incapable
Jeune chien fou, zone dans Babylone
Fait flipper les bourgeois, en aboyant dans l’interphone
Jeune chien fou en rajoute toujours des tonnes
Quand il raconte ses petits délits, souvent se prend pour Al Capone
Jeune chien fou des fois vole des bagnoles
Conduit missile et tant pis si y’a mort d’homme
Jeune chien fou, tu sais, se fout de tout
Même quand il n’est pas saoul, son avenir reste flou
Monsieur le professeur s’est cru spirituel
A lui dire que le stylo serait toujours plus lourd que la pelle
Des petites phrases assassines en statistiques à la con
Il lui prédit un avenir entre le chantier et la prison
Il lui laissera pour option de s’engager dans l’armée
Mais les bataillons du pacifique le conforte dans l’idée
Que c’est quand elle veut en faire de la chair à canon
Que la France reconnaît ses plus noirs rejetons
Jeune chien fou, zone dans Babylone
Fait flipper les bourgeois, en aboyant dans l’interphone
Jeune chien fou en rajoute toujours des tonnes
Quand il raconte ses petits délits, souvent se prend pour Al Capone
Jeune chien fou des fois vole des bagnoles
Conduit missile et tant pis si y’a mort d’homme
Jeune chien cette fois vole une bagnole
Conduis missile et la plante sur un pilonne
Tic-tac, ça fait cinq secondes que t'es mort
Déjà ton âme plane au-dessus de ton corps
J’te clok, le bruit de l’électro choc
Qui te ramène à toi-même, la mort t’appelle, mais tu t’accroches
Tic-tac, ça fait dix secondes qu’elle, elle est morte
Elle est sortie de la bagnole sans même passer par les portes
Elle qui voulait juste jouer les co-pilotes, ,a finie la soirée
Assassinée par l’un de ses potes
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7. |
Qui vole un oeuf
04:20
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Qui vole un œuf vole un bœuf
Pourquoi le voleur de bœuf arrive à esquiver les keufs
Qui vole un œuf vole un bœuf
Au tribunal aussi y’a des carrés VIP
Tu nous dis économiquement faible et politiquement non fiable
Diabolise le faible et privilégie le notable
Tu ne te dis pas raciste, mais je ne fais que te citer
Et tu ne veux pas de parasites, dans ta belle cité
Où les murs sont en papier doré
Où soi-disant tes enfants, sont si bien élevés
Tu ne connais pas l’entraide ni la solidarité
Tu n’écoutes que ton orgueil et ta vanité
Tu vis cloisonner dans ton monde et ne laisse personne y entrer
Ne peur qu’il ne te blesse et vienne tout saccager
Qui vole un œuf vole un bœuf
Pourquoi le voleur de bœuf arrive à esquiver les keufs
Qui vole un œuf vole un bœuf
Au tribunal aussi y’a des carrés VIP
Quant à lui, qui dans sa prison
Conte ses fêlures tandis que passent les saisons
Allongé sur son lit il fixe le plafond
En attendant que la moisissure finisse d’en bouffer le béton
Quant à lui, qui mis en détention
Choisit la création comme seul mode d’évasion
Avec un stylo, ou un putain de crayon
Dessine des fenêtres ouvertes sur les murs de béton
Qui vole un œuf vole un bœuf
Pourquoi le voleur de bœuf arrive à esquiver les keufs
Qui vole un œuf vole un bœuf
Au tribunal aussi y’a des carrés VIP
Et toi qui œuvre pour, la discrimination
En jouant de ton statut, de ta position
Sache que, les fossés se creusent et les écarts se renforcent
Les esprits sont clos et les âmes se renferment
Chacun en tient une couche et la reproche à son voisin
On considère la différence comme quelque chose de malsain
Je suis ta victime et tu es la mienne
Je cultive ta rancœur et tu fais fleurir ma haine
Qui vole un œuf vole un bœuf
Pourquoi le voleur de bœuf arrive à esquiver les keufs
Qui vole un œuf vole un bœuf
Au tribunal aussi y’a des carrés VIP
Pardon monsieur le juge de ne pas t’appeler Maître
Je n’en ai pas, seule la conscience guide mes pas
Mais la tienne est-elle claire ?
Ta conscience est-elle légère ?
Es-tu vraiment fier de ton système judiciaire ?
Question : Traites tu de la même manière
Le petit délinquant et le puissant homme d’affaire ?
Quand les politicards véreux syndicalistes gangsters
Jamais ne connaîtront l’atmosphère pénitentiaire
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